Un reste de brume
Et les esprits divaguent
Tel un navire écume
Les flots d'une dague
Fendant jusqu'au digues
Soulevant les enclumes tels des plumes
Où le vent murmure des messages
Comme une bague à la patte du pigeon voyageur..

aiguillé au fil des mots comme tissé d'une toile
piquée de mes maux où le vent dévoile
mon souffle là haut guidant mon étoile
ô que sifflent mes lettres et que gonfle ma voile
que sans ailes s’envole le navire au-delà de l’eau
—
Marrée noir

Comme le sang l'encre coule alors que bientôt les pétroliers seront en cale sèche
comme la panne et les chaussettes de l'archiduchesse
ou laidie dit nous si les gentlemen nous mène sous un pont
Impétueuse nappe de l'happé-tueuse
Je me souviens du cormoran
corps mourant sous les noirs marrées
comme ces corps mourant sous la bible ou le coran
voir sous édulcorant malbouffe et joli colorant
usant nos corps et nos cœurs à contre-courant
voir a contre-cœur dans le sens du courant quoi !?
Me dit pas que t'es pas courant
écoute ton cœur tel l'alternatif courant courant dans tout les sens puisant dans toute l'essence de l'être et l'être nous le somme quand avec ou sans conscience nous forgeons les conséquences
les causes nous échappe dans nos errances
Sur l'océan les yeux rivé tentant d'éponger au lieu de tarir la source de notre déchéance
—
aiguillé au fil des mots comme tissé d'une toile
piquée de mes maux où le vent dévoile
mon souffle là haut guidant mon étoile
ô que sifflent mes lettres et que gonfle ma voile
que sans ailes s’envole le navire au-delà de l’eau
—
Pas besoin de coke le coco même sans cockpit ça s'envole et les mots coopères comme compère car les mots m'émeuvent en moi se meuvent comme mes émotions mes mots sont mes motions même mes maux sortent quand ils sont et même sans le son pleuvent parfois de mes notes voir dénotent connotent ma sagesse dans une douce folie
—
Une envie une incitation à l'amour à la mort à la vie
comme une flamme de morale à vie
via l'amour vie à la mort si je revis
mords dans la vie
croques les envies et se dessein si t'a le morale à vide
mais mort à l'avides
donne à la vie offre et débride
le candide ça ne fait peur qu'au qu'en dira-t-on
mais que dit le raton rater jusqu'au moment ou tu réussi
entends ses battement si le cœur t'en dit
c'est le temps du mains tendues attendu
il est temps vu l'étendue des dégâts c'est tendu
c'est today entendu que demain ce n'est plus si loin
—
aiguillé au fil des mots comme tissé d'une toile
piquée de mes maux où le vent dévoile
mon souffle là haut guidant mon étoile
ô que sifflent mes lettres et que gonfle ma voile
que sans ailes s’envole le navire au-delà de l’eau
..

extrait de Porco Rosso