Le silence est d'or mais dores et déjà rompu, repu
gavé du discours, des guerres, des guerres, des coups à bâton rompu
de rime en rime les symboles prennent forme tel un rébus
le tableau vibre et se transforme et y a pas de fin c'est qu'un début
comme les frontières de mon corps qui ondulent et résonnent
au rythme de mon coeur à corps perdu
écroué tu m'as cru mais ma voix s'élève toujours
que mon corps s'écroule ou que mon coeur ne batte plus
cesse "système" cesse tes tentatives sont vaines
car comme l'art et le rythme persistent dans mes veines
quelque notes suffisent pour que la mélodie reprenne
mon armure n'est visible mais elle brise tes chaînes
mon amour naît imprévisible telle une femme éprise se déchaîne
et si les moutons font des maillons le reste s'enchaîne
mais les faux bergers guettent et sèment la gangrène
le temps s'égraine je sème mon son et que germe
l'élévation!